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mercredi 22 août 2012

Soirée douloureuse.

Mercredi, 23H. Grosse déprime. L'infirmière est venue pour la dernière fois aujourd'hui, la prochaine fois ce sera une nouvelle. Voyant les symptômes de rechute, elle a appelé le secrétariat pour que je vois le remplaçant de ma psychiatre (partie en vacances). Apparemment, il est overbooké, pas dit que j'ai un rendez-vous.
Ce soir je me sens particulièrement seule, enfin pas dans ma tête : J'ai la désagréable impression de ne pas être seule, mes pensées fusent, je ne peux plus les contrôler, comme si quelqu'un avait pris possession de mon esprit.
Aucune nouvelle de ma famille, j'ai arrêté de les appeler, c'est toujours moi qui le fait, pourquoi ce serait pas l'inverse pour une fois ? Ma mère est en vacances dans le Lubéron, elle m'avait dit qu'elle m'appellerait pour me dire comment ça se passe. On est mercredi, fin de semaine presque et toujours aucun appel. Quant à mon père, il est parti à la montagne le week-end où on devait se voir (bientôt 4 mois qu'on ne s'est pas vus).
Bon normalement je devrais avoir la réponse pour l'AAH et la RQTH vendredi, c'est mon AS qui va m'appeler, enfin je crois me souvenir. S'ils ne m'accordent pas l'AAH, je vais vraiment être dans la merde, et jusqu'au cou.

Ce soir, je pense à la mort, ça serait tellement plus facile que de continuer dans ces conditions là. Mais bon j'ai peu de chance de réussir, alors je continue ma route, je ne suis plus actrice de ma vie, mais spectatrice.

J'attend vendredi avec impatience, mais aussi avec anxiété.

lundi 20 août 2012

Changement de dosage, mauvaise idée !

À cause d'un taux de prolactine bien plus haut que la normale, ma psychiatre a changé mon dosage de Xeroquel : De 600 à 400mg. Soit pourquoi pas, mais une semaine et demi passe, et voilà que je recommence à me sentir bizarre. Les phobies d'impulsion réapparaissent, la déprime et la désagréable impression de ne pas être seule dans ma tête. Parfois, les pensées fusent, tel un feu d'artifice, je ne les contrôle pas.

J'ai bien peur d'avoir à changer de traitement, ça m'énerve, parce que le Xeroquel est le seul traitement qui soigne presque tous mes symptômes et qui présente peu d'effet secondaires. C'était un peu le neuroleptique de la dernière chance à vrai dire.

Et le pire dans tout ça, c'est que ma psy est en congés, je ne la revoie que le 11 septembre. Heureusement, je vois mon infirmière mercredi, j'espère qu'elle me donnera son accord pour remonter la dose, parce que ça va pas le faire.

vendredi 3 août 2012

Sentiments contradictoires.

Bizarrement, certaines choses pour lesquelles je me forçais sont soudain devenues simples à faire. J'ai repris l'habitude de prendre une bonne douche par jour, j'ai plus de dynamisme et d'entrain à faire les choses, telles que le ménage, la cuisine ...

Pourtant en ce moment je suis déprimée : Il y a tout juste trois ans, j'ai rencontré une personne exceptionnelle, merveilleuse. S'en est suivi une relation assez chaotique, mais je n'avais que faire je l'aimais. L'aimant passionnément, j'ai tout fait pour le protéger des autres, et au final ça s'est retourné contre moi. Le jour où il a coupé les ponts, j'ai tenté de mettre fin à mes jours, plusieurs fois avant d'être hospitalisée sous contrainte.

Aujourd'hui le souvenir reste encore bien présent, je n'arrive pas à avancer, je vis dans mon passé, si je pouvais je me tuerai pour ne plus souffrir de son absence, tellement ça fait mal.

En clinique, on m'a parlé de dépendance affective, c'était bien ça oui, pour moi c'était une drogue, et comme pour une drogue il a fallu vaincre la dépendance.


Ce soir j'ai quelques pensées suicidaires, mais à quoi bon recommencer ?

Tout est fini, et c'est entièrement ma faute.